Camp d’entrainement à St. Moritz 2020

Cette année a été pleine de rebondissements. En raison du covid-19, le traditionnel camp d’entraînement de Pâques s’est vu être annulé, au grand désespoir de tous. Nos athlètes ont cependant eu l’immense chance et l’honneur de se voir proposer un camp de remplacement à St. Moritz au mois de juillet !

La délégation stadiste est ainsi passée de 60 à 18 athlètes en un an, mais la durée s’est vu être augmentée, 10 jours au lieu de 7 ! D’autres nouveautés ont été ajoutées, au lieu de l’habituel trajet en car, nous avons pris 3 trains, dont un classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ; le long voyage a offert de magnifiques paysages, de quoi rendre les six heures agréables visuellement. En bonus, l’heure de départ était prévue deux heures et demie plus tard que ce dont l’équipe avait l’habitude, de quoi en ravir plus d’un ! Pour ceux qui se souviennent de la nourriture de Bugeat et qui en ont un mauvais souvenir, celle de l’auberge de jeunesse de St-Moritz était bien meilleure (pas difficile me direz-vous) !

La célèbre piste de St. Moritz

Une fois sur place, nous sommes allés faire un repérage des lieux ; les demi-fondeurs ont fait un footing d’arrivée, pour se dégourdir les jambes ; les sprinters ont eux exploré les alentours à vélo. Le soir même, nous sommes tous partis à vélo pour visiter le village et ses petits lacs.

Pendant notre séjour, nous avons eu la chance de rencontrer, ou au moins de voir, des athlètes de haut niveau tels que Fabienne Schlumpf, Tadesse Abraham, Nicola Spirig ou encore Baptiste Ulrich (trouvez l’intrus). Les entraînements ont commencé le lundi matin avec une session de sprint court commune aux deux groupes ; les rires étaient au rendez-vous !

Lundi soir, un petit groupe composé de 7 athlètes sont allés tester le spa, les autres ont préféré attendre que la fatigue se fasse ressentir. Tout le monde s’y est rendu le dimanche pour une belle soirée.

Une habitude s’est rapidement installée après les entraînements du matin : passer tremper les jambes dans la rivière/le lac, la cryothérapie et les fishpédicures gratuites ont fait du bien à tout le monde. Les massages donnés par Sylvain Rayroud ont eux aussi revigoré quelques athlètes, merci à lui !

Vue sur St. Moritz et son lac

Mardi matin, une fois l’adaptation à l’altitude faite, les choses sérieuses ont débuté avec des 400m au programme des demi-fondeurs, 6 à 10 répétions en fonction des personnes, le tout avec 1’ de pause entre les tours de piste. Pour le groupe de sprint, 6 courses allant de 80 à 180 mètres, avec un petit 150 mètres surprise pour finir l’entraînement en beauté. Sylvain a eu le goût des surprises tout au long de la semaine ! Plus difficile de respirer correctement à 1800m d’altitude, certains ont ressenti qu’ils n’étaient pas encore tout à fait accommodés, de quoi rendre la séance difficile au niveau du souffle, mais tous ont fait plaisir aux coachs en réalisant de belles séances !

Quelques heures plus tard, les deux groupes étaient à nouveau réunis pour une sortie à vélo dans le Val Roseg.  Arrivés au sommet, certains se sont rués sur les pâtisseries, d’autres sur les magnifiques pierres qui provenaient des glaciers, tandis que d’autres faisaient une bataille d’eau à leur façon.

Petite pause bien méritée au sommet du Val Roseg

Les soirées se sont succédé sans pour autant se ressembler, entre le ping-pong, les cartes et autres jeux, les films, le spa et autres encore, une constante variété a régné sur les moments communs. Un soir, deux athlètes ont même eu la chance de rejoindre une initiation à la zumba, sous les regards amusés du reste de l’équipe !

Jeudi matin, les séries de 200m (12-15x) ont plu à un grand nombre des demi-fondeurs ! C’était la première des deux séances spécifiques de la semaine, il a fallu les savourer ! Pendant ce temps les sprinter simulaient une compétition en effectuant trois courses, toutes à 100% : deux de 150m et une de 120m. Pour récupérer de la séance effectuée, le groupe de demi-fond s’est transformé en tri team pour le reste de la journée. Si certains n’ont pas eu d’autre choix que de courir, d’autres sont allés faire du vélo, ou de la natation. Les sprinters ont eux eu leur premier après-midi de pause, après un bel effort fourni le matin même.

Vendredi matin, les demi-fondeurs ont eu rendez-vous à 7h30 pour un footing à jeun. Certains étaient plus fatigués que d’autres, ils se reconnaîtront. La pause de cet après-midi-là a été accueillie à bras ouvert par tous les athlètes. Quelques-uns en ont profité pour faire une sieste, d’autres pour travailler, et une partie est allée au lac pour profiter du soleil.  Le samedi matin a été bien arrosé et il n’y a pas eu besoin d’aller à la rivière pour se mouiller les jambes. Une nouvelle fois, les deux groupes se sont rejoints pour un entraînement commun. Séries de 120m au menu !

Séance de 120m commune sprint et demi-fond

En deuxième partie de journée, un groupe est parti courir tandis que l’autre, à vélo, s’en est allé se perdre dans un village alentour ; il a tout de même réussi à retrouver son chemin, mais sans pouvoir éviter une longue montée, au grand dam de certains… Trois athlètes ont quitté le camp le samedi, comme ils l’avaient prévu ; l’effectif s’est donc vu être légèrement réduit. Une fois la séance du dimanche matin finie, tous et toutes ont préparé leurs affaires pour la marche de l’après-midi. En prenant un téléphérique, chacun a pu manger son picnic 350m plus haut, avec une magnifique vue sur St-Moritz. La panse pleine (trop pour certains), l’heure de la marche était venue. Quelques pas plus tard, arrivés à la station de Corviglia, une deuxième cabine a donné accès au Piz Nair, un spot culminant à 3057m d’altitude, de quoi avoir un panorama somptueux !

Vue sur le lac de St. Moritz (à droite) depuis le somment du Piz Nair

Après la dernière séance intense du mardi matin, la fin du camp se faisait sentir, de quoi mettre un goût de nostalgie aux participants. La pizza du soir a mis le sourire sur les lèvres de tous ; une dernière soirée chaleureuse avant le départ ! L’annonce de l’arrivée des frères norvégiens Filip, Jakob et Henrik Ingebrigtsen a rendu encore plus difficile la séparation avec la station. Après de longues heures de voyage à travers les mêmes jolis paysages qu’à l’aller, tous sont arrivés à bon port, la tête pleine de souvenirs !

Un grand merci au club pour son soutien à ce camp, qui permettra aux athlètes, on l’espère, de briller lors des prochaines compétitions, et notamment lors des championnats suisses organisés à la maison début septembre.

Rédaction : Célia et Leonard

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